22 Avr Organise toi et fais autre chose à côté le temps que les autres te rattrapent
Dirigeants: vous êtes toujours débordés; vous êtes souvent frustrés parce que vous avez envie que les choses avancent plus vite. dans l’article ci-joint, je vous propose une prise de recul sur cette situation et des éléments de réflexions pour vous aider à limiter vos frustrations et réfléchir autrement votre charge de travail.
Dirigeants :
Avez-vous le sentiment que les choses n’avancent pas assez vite ?
Que si vous n’êtes pas partout, cela n’ira pas assez vite ?
Que vous avez déjà prévu les 3 prochaines étapes de l’évolution de votre entreprise alors que la première vient à peine d’être mise en place ?
Etes-vous frustré parce que vous avez le sentiment que les choses n’avancent pas assez vite ?
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La bonne nouvelle :
Anticiper fait partie intégrale de votre travail.
La mauvaise nouvelle :
Il est indispensable que vous permettiez à vos équipes de vous suivre, sinon, vous allez les perdre et courir tout seul sans résultat.
Comment alors concilier VOTRE BESOIN d’avancer et l’accompagnement au bon rythme de vos équipes ?
Après 2 ans de prise de poste en tant que manager, j’ai dû passer mon temps de travail à 80% pour des raisons de santé. En effet, durant ces deux premières années, j’avais un peu tiré sur la corde. Je m’étais investie à fond. J’avais essayé de faire au mieux.
Toutefois, je ressentais une certaine frustration en particulier de la part de mes collègues du comité de direction. Je me sentais en décalage. Mes propositions d’élargir les évolutions en cours dans mes services aux autres services pour professionnaliser la relation clients et gagner en chiffre d’affaires n’étaient pas accueillies avec beaucoup d’enthousiasme.
Avec ce temps partiel, de quoi ai-je pris conscience ? QUE JE N’AVAIS PAS BESOIN D’ËTRE PHYSIQUEMENT PRESENTE A TEMPS PLEIN.
Et oui, pendant ces 20% : les équipes assuraient le quotidien comme dans le plan ; j’étais joignable en permanence pour arbitrer et permettre à tous d’avancer dans les activités en cours.
JE LAISSAIS LES AUTRES ME RATTRAPER.
En fait, je leur laissais le temps de s’approprier les nouvelles notions que je leur avais apportées tout en gérant leurs activités quotidiennes. Certes, je ne produisais pas au sens propre : nouvelles idées, nouveaux projets… Je suivais l’activité en cours avec un peu de distance. Et pendant qu’ils me rattrapaient, plutôt que de tourner en rond au bureau, de participer à des réunions que je jugeais inintéressantes ou dans lesquelles je m’ennuyais, je pouvais me reposer, faire des choses pour moi, pour ma famille, pour mes enfants, alimenter mes besoins intellectuels. Je pouvais ainsi réduire mes frustrations concernant le rythme d’avancement au bureau que je sentais trop lent pour alimenter mes besoins.
e peux vous citer deux autres exemples qui sont venus conforter cette expérience. Dans les deux cas, les dirigeants que j’accompagnais exprimaient des frustrations. L’un d’eux parce que cela n’allait pas assez vite et l’autre parce qu’il voulait se dégager du temps pour faire autre chose sans succès. Ces deux situations sont en fait la même vue sous deux angles différents. Elles illustrent d’une part le décalage de fonctionnement entre eux et les autres acteurs de leur entreprise ; et d’autre part une frustration car ce décalage génère la non satisfaction de leurs besoins.
Que se passe-t-il en réalité ? Ces deux dirigeants comprennent vite ; ils savent où ils veulent aller à moyen terme, voir à long terme ; ils ont une très forte volonté d’emmener leurs équipes vers la bonne direction et de faire au mieux pour chacun. Toutefois, ils se rendent compte que même si cela avance, cela n’avance pas aussi vite qu’ils l’auraient souhaité. Et pourtant, ils y mettent de l’énergie ! Ils y passent du temps ! Ils portent presque toute l’entreprise sur leurs épaules et dès qu’ils lâchent un peu de lest, ils ont l’impression que la machine ralentie d’un seul coup. Par la suite, alors qu’ils ont identifiés des signes positifs d’évolutions, d’un seul coup, il se passe quelque chose qui leur donne l’impression que certains sont en train de faire marche arrière. C’est démoralisant. C’est d’autant plus démoralisant qu’en tant que dirigeants, ils sont très isolés et que les retours positifs sont très rares dans le fonctionnement de l’entreprise. Dire quand ça va mal : facile ! Dire quand ça va bien : ce n’est pas nécessaire.
Que leur ai-je dit à tous les deux : attention à ne pas aller trop vite sinon vos collaborateurs ne vont pas vous suivre et vous courrez tout seul devant… De quoi avez-vous besoins vous pour bien vivre votre quotidien ? C’est sur cette 2ème partie que la difficulté se présente. En effet, à force d’être là pour soutenir les autres, ils ne se sont pas demandés ce dont ils ont besoin eux pour bien vivre leur travail.
Pour vous, dirigeants, qui êtes souvent dans ce décalage, il est essentiel que vous preniez conscience de cet état de fait. VOUS AVEZ DES BESOIN QUE VOUS DEVEZ RESPECTER. Sinon, vous allez exploser ! Vos équipes ont besoin de temps pour assimiler, comprendre, s’approprier les changements que vous leur demandez. Sinon, c’est elles qui vont exploser… Un changement, c’est 3 ans.
Comme c’est vous qui dirigez. C’EST VOUS QUI AVEZ LA RESPONSABILITÉ DU RYTHME QUE VOUS IMPOSEZ DANS L’ENTREPRISE, mais aussi, et c’est là que c’est difficile, DU RYTHME QUE VOUS VOUS IMPOSEZ A VOUS MÊME. Si vous avez besoin de nouveautés, de bouger, que ça bouge, d’anticiper, d’aller voir ailleurs, de vous reposer, de faire autre chose, peu importe ! AUTORISEZ VOUS A ALIMENTER CE BESOIN ! Et SANS CULPABILISER ! De toute façon, vos équipes ne vont pas aussi vite que vous. Elles ont une inertie ne serait-ce que par le nombre, mais aussi par la diversité des personnalités qui les compose. C’est de votre responsabilité de vous respecter pour votre bien-être, celui de votre entreprise et celui de vos proches. Sacrée responsabilité ! Sacré chantier !
C’est ce que je vous propose grâce à la complémentarité entre « La théorie des interfaces » et l’équi-coaching.
La première étape consiste à définir avec vous vos valeurs, vos besoins et la façon dont vous voulez exercer votre métier de dirigeant. Une fois cela réalisé, nous regarderons ensemble, en pleine responsabilité, les fonctions que vous ne souhaitez pas assurer et qu’il vous faudra déléguer.
La seconde étape consistera à mettre en place une organisation qui vous permet de consacrer le temps juste nécessaire au suivi du quotidien et à la réalisation des missions que vous vous êtes allouées. Le travail sur la posture, le principe de « relation client-fournisseur » et la mise en place des outils de pilotage sont là pour vous aider à construire cette 2ème étape. Ensuite, à vous de jouer : le temps restant vous appartient. A vous de l’utiliser comme vous le voulez. Et vous en avez le droit !
La cerise sur le gâteau : l’équi-coaching ! Pourquoi ? Je vous propose avec l’équi-coaching de vous permettre de sentir votre juste place afin d’en avoir ni trop ni pas assez sur vos épaules. De vous permettre de sentir que ce n’est pas parce que vous mettrez une énergie de dingue dans ce que vous faites que cela avancera mieux ou plus vite. Vous pourrez alors toucher du doigt que vous pouvez utiliser cette énergie de façon différente en diversifiant ses destinations.
Quoi qu’il en soit, si vous fonctionnez comme cela, sachez que l’équilibre qui vous conviendra reposera sur des ajustements permanents. Vous ferez bouger les curseurs continuellement. Ce qui vous permettra de le faire sans frustration, c’est que vous en aurez conscience, ce sera un choix, vous n’aurez plus l’impression de subir.
La structure que vous aura donnée la mise en place de la théorie des interfaces vous permettra de développer votre puissance. Le respect de vos valeurs, l’alimentation de vos besoins, la gestion de votre énergie, le tout facilité par l’équi-coaching, et la prise de conscience de ces processus vous feront faire des choix qui vous permettront de gagner en liberté.
Dirigeants, avec Puissance et Liberté,
osez développer votre puissance et gagner en liberté !